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Vous êtes ici : Accueil1 / Rencontre avec Mike Lewis
  • Au pays des Merveilles et de Lewis

    Une rencontre à résonateur avec des ukulélés !

Nom : Mike Lewis

Profession : luthier

Pays : France

Capital sympathie : 5/5

Site web : Fine Resophonic

Interview :  la fabuleuse genèse des ukulélés Fine Resophonic

Passage en revue : la gamme

Test : le Dobro Custom

Test : le Concert Custom “The Only One”

Mike Lewis nous a reçu début décembre 2011 dans son atelier de Vitry s/Seine avec sa gentillesse légendaire et son accent anglais tellement “charmant”. Il nous a accordé une longue matinée passionnante entourée de guitares et de ukulélés splendides. On a pu toucher à tout, regarder, bavarder, gratter, jouer, fouiller, se marrer et partager un peu de l’amour et la passion des instruments à résonateur qui habitent Mike. Car Mike est totalement habité, de cette folie douce qui caractérise les créateurs et les inventeurs de talent. Ce fut un tel régal que nous avons oublié parfois de noter ou d’enregistrer les propos de notre hôte.
Voilà ce qui a été sauvé, en deux questions et une seule réponse.

Ukulélé Boudoir : Mike, dis-nous tout sur ton travail, et sur tes ukes en particulier, s’il te plait ?
Promis, après on repart bouder.

Mike Lewis : “Je fabrique des instruments parce que j’ai envie de savoir les faire, et si quelqu’un en veut une (je trouve cette féminisation inhabituelle charmante et terriblement sexy – NdlR), alors je peux le lui faire ! J’ai un vieux catalogue National des années 30 que je feuillette depuis très longtemps. J’ai toujours eu la passion de tourner ces pages et de rêver de posséder tel ou tel modèle (j’ai depuis une petite collection de guitare d’époque – voir photos). Ensuite j’ai décidé de réaliser les modèles que je voulais voir sortir de ce catalogue et renaître ! J’ai aussi pris l’habitude de prendre minutieusement les cotes de tous les instruments qui me sont confiés pour des réparations ainsi que toutes les caractéristiques. J’ai réuni une mine d’informations sur ces instruments qui me permet de pouvoir les recréer si j’en ai envie ou si on me le demande.
J’ai fabriqué mon premier uke en métal il y a plus de vingt ans. À cette époque je ne connaissais personne qui jouait du ukulélé, je ne savais même pas qu’il y avait encore des gens qui jouaient du ukulélé en France. Evidemment je savais qu’en Angleterre il y a une tradition plus vive de l’instrument avec de très nombreux clubs. Et je suis de la génération qui a subit l’influence de l’immense popularité de George Formby, bercée par nos parents sur la musique de cette star. Paul Mc Cartney ou George Harrison sont bien connus pour être tombés dedans quand ils étaient petits. Alors quand j’ai fabriqué mon premier ukulélé à résonateur et que je me baladais un peu partout avec, j’ai alors trouvé plein de joueurs de ukulélé dans tous les coins ! Quand mon deuxième fils était petit, j’ai décidé de fabriquer pour lui le reso-uke solid-body inspiré des National ResoLectric des années 50. J’ai eu le déclic d’un coup, je savais ce que je voulais faire exactement et en une semaine j’ai fabriqué ce uke. Il n’était pas destiné à être vendu, ni même dupliqué. C’était juste pour mon fils. D’ailleurs c’est aussi long et compliqué à fabriquer qu’une guitare ! Puis j’ai fait d’autres exemplaires à la demande de Claude Langlois, François Charle ou le Ukulélé Club de Paris. J’ai fabriqué à ce jour une trentaine de ce Reso-Uke. Un jour, je suis allé voir Francis Cabrel qui répétait pas très loin de chez moi. J’ai apporté un ukulélé simple cône en koa. On s’est retrouvé dans une pièce entourés de ses musiciens et quand je le lui ai monté, tout le monde s’est intéressé à ce petit instrument. Francis l’a pris en mains, a commencé à jouer. Il s’est très vite amusé, l’a apprécié et voulait me l’acheter tout de suite… Il l’a gardé !

Et c’est souvent ce qui se passe avec les musiciens qui me commandent un ukulélé, ils entendent avec cet instrument un son différent et c’est pour eux une source d’inspiration pour composer de nouvelles choses. Chloé Mons a aussi une de mes ukulélé Réso-Uke, et elle l’aime vraiment. Elle a ensuite eu envie d’un ukulélé en métal et avec des étoiles. Je lui ai montré une guitare que j’avais fait pour mon fils Peter quand il était petit : un modèle réduit de Style O (voir photo). Elle m’a dit : “c’est ce format que je veux !'”. Je lui ai fait une, c’est un baryton avec des cordes en acier. Pour l’accordage, le guitariste Yan Pechin l’a aidé à trouver ce qui lui fallait.

Maintenant tu veux savoir pour le Dobro hein ? Et bien l’origine de la renaissance du Ukulélé à la façon de Dobro ou ensuite de Regal, vient de la demande d’un grand collectionneur d’instruments à résonateur de lui réaliser des cônes pour ses ukulélés Dobro : l’un avait un cône très abîmé et l’autre n’en avait pas du tout. Il a fallut réaliser la matrice (c’est assez cher de fabriquer cette lourde pièce d’acier) pour fabriquer ensuite le cône avec la technique du repoussage à la main de feuille d’aluminium sur un tour. J’en ai profité pour faire le moule pour l’araignée (ou spider). Comme j’avais l’original entre les mains, j’ai décidé de fabriquer le ukulélé qui va autour ! J’ai pu prendre toutes les mesures et était donc en possession de tous les éléments pour en réaliser autant d’exemplaires que je voulais. C’est comme ça que ça a commencé. Je l’ai présenté pour la première fois à Issoudun en octobre 2010 ou il a été très bien accueilli en particulier par Aël qui a fait une présentation vidéo pour laguitare.com. Depuis j’en ai fait plusieurs dont celui que tu présentes qui m’a été commandé par François Charle et qui a demandé plus de travail que le modèle standard : filets devant et derrière, couvercle (coverplate) original et vernis brillant spécifique.

Voilà tu as toute la collection sous les yeux. Ça te plait ?

Mike Lewis : Hi Ukulélé Boudoir,
Thanks for coming.

Ukulélé Boudoir :
merci Mike, t’es un as !
Tu nous ramènes au métro maintenant STP ?

Modèles présentés et photographiés :

• Simple cône érable flammé laminé
• Simple cône métal type style 0
• Simple cône métal cutaway gaucher (collection Jano)
• Reso-Uke rouge n°1
• Dobro Uke standard
• Dobro Uke custom

Fiche technique du Dobro Uke (de base) :

Année de fabrication : 2011
Lieu de fabrication : France
Style : Concert
Corps : bouleau laminé + éclisses en érable laminé
Manche : acajou
Touche : pallissandre
Mécaniques : Grover 4
Diapason : 353 mm
Sillet : os 35 mm
Cône : aluminium Fine Resophonic
Prix : 1300€
Prix du modèle custom présenté sur la vidéo de test : 1800€

Merci chaleureusement à François Charle et à Mike Lewis.

UKULELE FAMILY
Fine resophonic

CUSTOM DOBRO
Fine Resophonic

THE ONLY ONE
Fine Resophonic Custom Concert

Chez Mike, on peut choisir chaque éléments de son futur instrument en discutant longuement directement avec l’orfèvre. Et c’est comme ça qu’est né le Custom Concert Ukulele du désir fantasmé d’un client qui en a imaginé les moindres détails et qui a été nommé par Mike : « The Only One » ! Son propriétaire a souhaité me le confier trois jours après l’avoir réceptionné à l’atelier pour partager rapidement le bonheur d’avoir un Fine Resophonic bien à lui. Eh oui : « Happiness only real when shared!». Merci Bernard.

La base de ce uke est celle du modèle bois de Fine Resophonic avec ce galbe bien particulier, très affiné sur la partie supérieure du corps qui lui donne une allure « racée », au contraire des autres résos plus ronds. Le corps n’est pas ici calqué sur le profil historique des National de la fin de 20’s parce que National n’a jamais construit de ukulélé en bois ! C’est donc le « model 2 » du site de Fine Reso qui est la base de ce modèle spécial.

Les particularités de « The Only One »
Le manche en acajou se termine par une tête ajourée (slotted Head). C’est la première fois que Mike réalise une tête comme celle-là pour un uke (classique sur ses guitares). C’est compliqué à réaliser à cette échelle, mais c’est superbe à regarder. Surtout que cette tête est plaquée d’une feuille de palissandre brésilien ! Tu le crois ça ? Elle est aussi ornée de jolies petites mécaniques Gotoh qui lui confère une allure contemporaine très chouette et qui ont la particularité d’être ultra-légères (moins de 12g/pièce, avec un ratio 1:18). J’ai appris que la mise en place de ces petites mécaniques a donné du fil à retordre à Mike et a nécessité un façonnage minutieux et périlleux pour l’installation sur tête ajourée.

Cette tête est une parfaite réussite. Cette tête est parfaite ! Alors certains vont me demander l’incidence de la tête ajourée sur le son, et je répondrai illico que j’en sais rien et qu’à mon avis ça n’en a aucune. Ou bien, je dirais plutôt que comme bien d’autres détails, le poids du manche et de chacun de ses composants sont parties intégrantes de l’acoustique de l’ensemble de l’instrument et de sa faculté à vibrer et à résonner… Mais finesse et transparence font de cette tête une source immense de plaisir !

Le corps en acajou laminé. Nous avons déjà vu de l’érable (bois clair) et du koa sur les résonateurs « biscuit ». Nous avions vu l’acajou pour les deux versions rencontrées du modèle « spider » (Standard et Custom). Ici c’est une magnifique feuille d’acajou avec un élégant traitement sunburst. Et oui, là aussi, l’essence choisie apportera sa tonalité propre à l’alchimie générale de l’instrument. Cette teinte sombre avec les effets de lumière sur le dégradé, c’est tout à fait dans mes goûts !

Le coverplate Chicken Feet : un classique de National dans les années 30, c’est ici un choix du commanditaire.

Le cordier : comme sur les guitares à résonateur en général, il est fixé au à l’arrière de l’instrument avec l’attache-courroie. C’est le modèle de cordier utilisé sur le modèle « spider » de Mike Lewis (ci-dessus). C’est un choix esthétique du client là encore et ça lui donne encore plus l’aspect d’une guitare en modèle réduit. L’atout majeur est visuel et est très réussi encore car ce cordier prolonge élégamment l’ensemble tête-manche-cordes jusqu’au bout/bord de l’instrument, sans se trouver interrompu par un cordier ébène sur le coverplate.

On notera aussi le binding ou filet blanc cassé de bord de manche et de contour d’instrument qui rappelle la guitare El Trovador National.

Les cordes montées sont des D’Addario. Certains tenteraient de suite des Savarez. Et moi des Guadalupe… Mais pour ça, il nous faudrait avoir des Fine Resophonic à nous ! Et on n’a pas ça, encore.

Alors « The Only One », pourquoi ce nom ? Une seul exemplaire de celui-là ? C’est sans doute pour flâter l’orgueil de B . ! Ça se refait un beau uke comme ça ! À moins qu’on ne change un peu la teinte de l’acajou ou qu’on mette des repères en forme de cacahuètes, ou bien… Le mien, il sera noir je crois… Enfin j’y réfléchis encore un peu… Et puis celui ce sera mon « The Only One » à moi. Oh God !

Fiche technique
Année de fabrication : 2013
Lieu de fabrication : France
Fabricant : Mike Lewis / Fine Resophonic
Style : Concert
Corps : acajou laminé
Manche : acajou
Tête : ajourée avec placage de palissandre du Brésil
Touche : ébène
Mécaniques : Gotoh STP31 avec bouton SB5 (tout aluminium)
Diapason : 353 mm
Sillet : os 35 mm
Cône : Aluminium Fine Resophonic
Prix : non communiqué
Merci à l’heureux propriétaire de cet instrument.



Association loi de 1901

déclarée à la Préfecture de Police de Paris

le 22 juin juin 2010.

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